Jacques Joseph BAMMERT *

Pseudonyme : J. DESGÊNES.

Biographie

1905 : Issu d'une vieille famille alsacienne qui opta pour la France après l'annexion de 1870-71, Jacques Joseph Bammert naît à Remiremont le 28 octobre.

Autodidacte, il n'ira pas au-delà du Certificat d'études qu'il passe à Remiremont.

1925 : Service militaire au 5° Génie.

Il ouvre à Remiremont l'Hostellerie des Genêts, une maison qui aura vite bonne réputation et qui, devenant une sorte de musée folklorique, sera le rendez-vous de tous les amis de la montagne vosgienne.

1939 : Il part "combattre pour la liberté des peuples opprimés". Il dirige La Voix de 60, l'organe humoristique du 15° Génie.

Capturé aux Arrentès-de-Corcieux à quelques kilomètres de chez lui, il se retrouve prisonnier au Stalag IV A, près de Dresde. En tant que descendant d'Alsaciens ayant opté pour la France, il est envoyé devant une commission à qui il refuse avec indignation de rejoindre l'envahisseur : il est envoyé dans un stalag forestier (qui lui inspirera le cadre de son roman La Walkyrie).

Pendant sa captivité, un professeur de lettres à la Faculté de Toulouse (François Dutrey) lui donne le goût d'écrire.

1943 : Retour en France.

1946 : Il commence d'écrire dans le quotidien La Liberté de l'Est, où il rédige Les Échos du blanc pot de camp.

1948 : Il prend la charge de la rédaction détachée de Remiremont et alimente la chronique de ses Petits faits du jour, dont le cercle des lecteurs dépasse largement le cadre de l'arrondissement.

1967 : Après plusieurs tentatives infructueuses, il obtient le prix Erckmann-Chatrian pour son roman La Walkyrie.

Outre sa passion d'écrire, Joseph Bammert cumule les responsabilités dans la vie locale et associative romarimontaine : fondateur de la Compagnie des Queue Leu Leu, longtemps président de la Société des Fêtes, il crée la Foire d'automne, le Carnaval d'été, le Concours national du 1er Bûcheron de France, organise maintes reconstitutions historiques et réalise la bande sonore du spectacle son et lumière du palais abbatial !

Il est titulaire des palmes académiques.

1980 : Il décède à Remiremont le 12 février.