Prix Victor Hugo




Le 25 juin 2004 ont été déposés à Nancy les statuts d'une nouvelle association, baptisée Défense et illustration des littératures en Lorraine (ADILL), qui s'est donné pour tâche de faire connaître et de défendre toutes les littératures produites par des Lorrains, en Lorraine ou ailleurs, et édités de préférence dans la région ou par un "petit éditeur" (roman, nouvelle, poésie, BD, thèse...., y compris dialectes et patois de la région).

Cette association (qui regroupe 87 auteurs et petits éditeurs de la région en 2011) décerne notamment un prix annuel (le Prix Victor-Hugo).

Ce prix régional récompense un ouvrage (contes, nouvelles, roman, histoire, etc.) autoédité ou publié par une petite maison d'édition dans les 18 mois précédant la remise du prix, écrit par un auteur lorrain résidant en Lorraine.

Pour concourir, il suffit d'envoyer au plus tard le 1er janvier 2012 deux exemplaires de l'ouvrage imprimé à l'adresse ci-dessous :

M. Gérard Coppens
Président de l'ADILL
35 boulevard Valonnière
54600 VILLERS-LES-NANCY

Le jury 2012, présidé par Elise Fischer, est composé de : Charles Ancé, Gérard Coppens, Dominique et Marcel Cordier, Dominique Poirot-Goury, Hélène Sarribouette.

La remise des prix aura lieu à Villers-lès-Nancy dans le château de Madame de Graffigny, lors du Salon des auteurs lorrains, le 11 mars 2012.


Lauréats

 

2011 :

2010 :

2009 : Pierre STOLZE, Georges, Simone et Salomon, histoire d'un réseau de résistance (éditions Lucien Souny).

2008 : André NICOLAS, Je ne fus qu'un passant d'une heure.

2007 : Marie-Louise JACOTEY.

2006 : François MOULIN, Le Peuple du fer (La Nuée bleue).

2005 : Élise FISCHER, Le Soleil des mineurs (Presses de la Cité).

2004 : Michel LOUYOT, pour l'ensemble de son oeuvre.



Le Choix lorrain

L'Écho des Vosges

22 octobre 2004 : Jean Leclerc

Le prix Erckmann-Chatrian sera décerné le 23 octobre, aux Prémontrés à Pont-à-Mousson. Un non-événement. Six romans restent en lice, tous publiés par un grand éditeur parisien : Balland, Fayard, Grasset (deux), et le Mercure de France (deux). Pas un éditeur basé chez nous, pas une petite maison d'édition publiant de bons romans de bons auteurs lorrains. Nous avons pourtant les éditions de l'Est et de la Dragonne, Gérard Louis et Pierron, Serpenoise et d'autres. Sans oublier les éditions de l'Officine, du Sapin d'or, du Bastberg, etc. Que le prix Goncourt soit attribué à un roman sorti de chez un grand éditeur national comme Grasset ou le Mercure de France, très bien ; mais que le Goncourt lorrain (!) ne rende pas hommage à un roman régional sorti de la région, ça frôle la trahison. Si la Lorraine ne défend pas la création littéraire lorraine, ce n'est pas la capitale égoïste qui le fera. Il y a encore quelques années, le prix Erckmann-Chatrian honorait un bon roman du cru, parfois publié à compte d'auteur. Aujourd'hui, c'est un roman publié à Paris et dont tout le monde parle qui est censé faire mousser un jury qui va au devant du succès. La Lorraine à l'envers ! Heureusement, la nouvelle association de Défense et Illustrations des Littératures Lorraines (ADILL) et son prix annuel ont l'intention de remettre les pendules à l'heure, par souci de justice, sans polémique. Jean-Claude Baudroux, Daniel Bernier, Georges Garillon, Geneviève Kormann, Michel Louyot, Francis Martin et quelques autres ont déjà retenu l'attention d'un jury qui veut défendre et promouvoir (rendre "illustre", cf. la Pléïade de naguère) l'un d'entre eux. Tant mieux.