Louis Léopold BUQUET | |
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Dictionnaire des Vosgiens célèbres BUQUET (Louis-Léopold), général, baron d'Empire, député des Vosges (Charmes-sur-Moselle, 5 mai 1768 - Nancy, 25 avril 1835) Nommé adjudant-général en 1795, il rejoint l'année de Kléber en Belgique avant d'être versé dans la gendarmerie dont il monte rapidement les échelons : chef d'escadron en 1797 ; chef de la 18° Légion à Metz en 1798 ; commandant de la force publique des camps et années des Côtes de l'Océan en 1803 ; premier inspecteur général de la gendarmerie en 1804. A partir de ce moment, il remplit pendant dix ans les importantes fonctions de chef d'État-Major général de la gendarmerie de l'Empire. En 1805, Buquet est chargé d'organiser la gendarmerie dans les nouveaux départements italiens de Marengo, Montenotte, Apennins et Taro et dans les états de Gênes, Parme et Plaisance. Il est promu général de brigade la même année. De 1807 à 1809, il est à nouveau chargé de l'inspection générale de la gendarmerie. En Espagne, il organise et commande 20 escadrons puis 5 légions. Il se distingue au combat de Talaveira où il est blessé. Emmené prisonnier à Cadix, il s'évade et participe au retrait des troupes françaises de la péninsule. Baron d'Empire en 1811, il prend part encore au combat de Toulouse (10 avril 1814), où le maréchal Soult lutte toute une journée à un contre trois. Il redevient inspecteur général de la gendarmerie pendant les Cent-Jours. Au cours de cette même période, les électeurs vosgiens en font leur représentant à l'Assemblée au mois de mai. Après 1815, le général Buquet se retire dans sa maison de campagne près de Nancy. Mais ses compatriotes l'élisent à nouveau député des Vosges. Il exerce deux mandats, de 1820 à 1824 tout d'abord, puis de 1827 à 1830, au cours desquels il vote avec l'opposition. Son frère cadet auquel le liait une indéfectible amitié et avec lequel il partagea ses dernières années fit son éloge funèbre. Bibl. : Georgel (A.), p. 150. Bouvier.- Bibliographie générale vosgienne, p. 370. Arts et gloires de Charmes et du canton, p. 163-169. [Pierre Heili]. |
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