La Flamme et le pantin
Date et lieu
Dans les années 1980, à Paris et sur la côte basque.
Sujet
Bastien Cevenal a tout pour être heureux : il a réussi à se débarrasser de sa femme sans être pris et il a fait la conquête d'Agathe qui l'adore !
Brusquement, tout se gâte : il est soupçonné d'un meurtre qu'il n'a pas commis... et ce qu'il dit de bonne foi à la police se révèle faux ! (4ème de couverture, 1984).
Éditions
Première page
Bastien Cevenal se rappelle tout à coup que sa montre retarde de dix minutes. S'il y a des encombrements, il risque de ne pas être à l'heure à son rendez-vous. Il décroche le téléphone, demande à la standardiste de noter les communications car sa secrétaire est partie chercher des photos à l'agence de publicité.
Dans le couloir, malgré sa hâte, il pénètre dans les toilettes pour jeter un oeil à sa tenue. Il tient à vérifier qu'il est bien coiffé, que son nœud de cravate est à sa place, mais il ne peut s'empêcher également de s'assurer qu'il est toujours aussi séduisant. Il prend un sourire stéréotypé pour contrôler la blancheur de ses dents. Il est grand et bien bâti, ses cheveux noirs, sa peau hâlée font ressortir le bleu très clair de ses yeux.
Satisfait, il ressort, se précipite dans l'ascenseur et marche rapidement jusqu'à la station de taxis des Champs-Élysées.
Revue de presse
Anthologie du mystère
1985
Vigoureux et accrocheur, Bastien, pour décrocher la signature publicitaire de la chanteuse Mahalia, fait l'amour à cette femme qui pourrait être sa mère. Puis Bastien se marie, mais se lasse très vite de sa bourgeoise épouse. Ailleurs, l'herbe est plus verte. Madeleine se refusant au divorce par conviction religieuse, il envisage de la tuer et prépare un plan machiavélique, qui réussit. Remarié aussitôt, ce cœur d'artichaut va payer pour ses forfaits, en vertu de la justice immanente.
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Page créée le lundi 8 décembre 2003. |
