Le Renard dans la maison

 
 
  • Pierre Pelot
  • 1977 | 68ème roman publié
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Date et lieu

Dans les Vosges, au milieu des années 1970.

Sujet

Il s'appelle Marcel Lourrois. Pour tout le monde, c'est "Lourrois" tout court.  Et Lourrois, c'est une vie qui a coulé dans un éternel et même décor, sans coup d'éclat, sans grand moment... Il y a eu la guerre bien sûr et il y a eu Anna. Anna, petite fille, jeune femme... Anna, pour tout le monde, c'est "la fille Lourrois".

Est-ce qu'ils savent, les gens, de quelle couleur sont les jours dans la petite maison près de l'usine désaffectée, pour Lourrois et sa fille ? Est-ce qu'ils sauront jamais, les gens, ce que va représenter soudain, l'intrusion dans ce foyer d'un étranger ramassé sur le bord du chemin ? Est-ce qu'ils accepteraient, les gens, qu'un renard enragé vienne claquer des dents dans la chaleur de leur maison ? (4ème de couverture, 1977).

 

Éditions

Photo de couverture anonyme.

  • 1ère édition, 1977
  • Paris : L'Amitié-G.T. Rageot, I/1977 [impr. : 25/02/1977].
  • 21 cm, 164 p.
  • Illustration : photo de couverture anonyme / AFIP.
  • (Les Chemins de l'amitié ; 21).
  • ISBN : 2-7002-0099-3.
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  • 2ème édition
  • Angers : Groupement des intellectuels aveugles ou amblyopes, [s. d.].
  • Enregistrement sonore in extenso (4 cassettes audio).
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    Première page

    Il se leva de table, repliant le journal - c'était L'Est Républicain de la veille -, et il l'avait lu trois fois déjà, en dépit de la médiocrité de son contenu. Il mit les mains dans ses poches et marcha vers la fenêtre. Devant l'évier de pierre grise, il s'immobilisa, soupira.

    Dans l'égouttoir de matière plastique jaunie, la vaisselle de midi achevait de sécher. Deux assiettes et deux verres, deux cuillers, deux fourchettes, un couteau. Le couteau d'Anna : Lourrois, lui, n'utilisait que son Opinel à manche de bois clair qu'il empochait le repas aussitôt terminé. Une maigre vaisselle : une vaisselle de toujours, que les fêtes de cette fin d'année n'avaient pas réussi à gonfler.

    Lourrois soupira encore, les yeux posés sur le dehors, au-delà du carreau de la fenêtre embuée. Après un temps, il tira une main de sa poche, et essuya une parcelle de cette buée, traçant comme un hublot. Le mouvement de ses doigts sur le verre froid s'accompagna d'un petit bruit couineur.

    Il faisait bon et chaud dans la pièce. Sur les choses à leur place, le tic-tac du réveil s'égrenait. Le tic-tac, lourd, résonnait dans le crâne de Lourrois.

    "Que vas-tu faire, Lourrois ? La promenade, comme chaque jour ? Ou bien rester ici, t'installer dans le fauteuil, allumer la télé, par exemple ? Ou encore la radio ? Pour lever un autre bruit, qui cassera le tic-tac.."

    Le temps frais, dehors, n'encourageait guère à la baguenaude. Un sale premier de l'an, tout englué de brume molle. Et pas le moindre flocon de neige, comme cela aurait dû être le cas…

    Lourrois tira deux ou trois fois sur sa pipe éteinte. Il avala un filet de salive piquante, épicée de nicotine, grimaça. Il tapota la pipe sur le bord de l'évier, et sourit brièvement, comme s'il venait de commettre une farce quelconque ; ou bien encore, comme s'il venait d'enfreindre une loi draconienne. C'était un peu cela, du reste… Il y avait sur la table le cendrier d'Anna, et la jeune femme ne manquait pas de le vider régulièrement avant que l'on risque d'y voir traîner quatre ou cinq mégots ; il y avait, sur le buffet, le cendrier de Lourrois, pour la pipe. Anna ne comprenait pas que l'on puisse ne pas se servir d'un cendrier, puisqu'un cendrier est destiné à recevoir des cendres, et que l'on préfère, par exemple, éparpiller celles-ci sur l'évier. Pour elle, c'était ahurissant.

    Lourrois cura sa pipe, prenant tout son temps. Et pendant deux ou trois minutes, le tic-tac idiot du réveil parut danser sur un rythme joyeux, inhabituel. Une fois la pipe vidée, Lourrois ouvrit le robinet, dirigea le brise-jet afin que l'eau nettoie soigneusement toute la surface de l'évier.

    Il attendit quelques instants avant de se bourrer, finalement, une nouvelle pipe. Qu'il alluma.

    Dans le petit rond de buée essuyée, il vit apparaître la silhouette du cycliste. Au bout du chemin, à moins de cent mètres, de l'homme qui pédalait avait crevé le brouillard et s'approchait lentement.

    Lourrois plissa les paupières.

     

    Prix littéraire

    Prix Jean Macé 1977.

     

    Revue de presse

    Bulletin des Éditions de l'Amitié

    N° 21, février 1977

    L'auteur : Pierre Pelot affirme au fil de son oeuvre, son talent, sa personnalité et son originalité. Bien que reprenant les thèmes qu'il affectionne particulièrement, il nous conte toujours des histoires neuves et riches.

    L'ouvrage : Marcel Lourrois vit avec Anne, sa fille, tous deux confinés dans leur solitude. Un matin, il ramasse sur son chemin un jeune homme gravement blessé. Sans l'ombre d'une hésitation, sans illusion non plus sur la situation vraisemblablement "hors-la-loi" du garçon, Lourrois l'héberge et le soigne clandestinement. Il n'est pas de ceux qui ferment leur porte. Mais comment cacher à Anne la présence du blessé ? Comment le disculper quand il apprend, par la presse, qu'un bal du samedi soir a mal tourné ? Comment enfin dissuader Anne de le livrer à la police ?

    Les raisons de notre choix : La violence, la solitude, Pierre Pelot n'abandonne pas ces thèmes qui lui sont chers, qui le hantent véritablement. Mais la réelle valeur de ce texte réside incontestablement dans l'analyse qu'il fait de l'hospitalité.

    L'étranger, le prochain dans le sens biblique du terme, retrouve ici toute son importance, et si l'on a pu reprocher à Pierre Pelot certains accents de désespoir, dans ce roman, bien au contraire, il nous rappelle que la seule solution envisageable réside dans la communication entre les êtres humains trop souvent fermés au message d'amour.

    Un grand roman de mœurs.

    Autour du livre : L'hospitalité. La confiance. L'aide et l'assistance. L'engagement personnel dans la guerre. La violence liée au problème du chômage.

    Annexe : Prix Jean-Macé. Ouvrage traduit en allemand.

     

    Journal de l'Île de la Réunion

    St Denis, 30 avril 1977

    Pierre Pelot n'est pas un auteur connu, et les Éditions de l'Amitié (15 rue de Verneuil à Paris 7e) n'ont pas la réputation de sortir de leurs bureaux des Goncourt et des Renaudot. C'est justement pour cela que ce Renard dans la maison vaut le détour… et quelques bonnes heures d'attention. Le décor, planté dans un "îlot" vosgien, nous permet en effet de découvrir les délicats rapports qui vont rapprocher, inquiéter et diviser trois êtres. Un père âgé et victime de la solitude. Sa fille Sylvia, prisonnière de cette solitude, et l'étranger, jeune, révolté et en mal d'hospitalité. Marcel Lourrois, le père, ouvrira sa porte au jeune homme blessé et rejeté par la société. Et le livre prendra dès lors tout son relief. Nous vous laissons découvrir cette intrigue bien conçue et rédigée, en vous rappelant que le monde d'aujourd'hui a pratiquement oublié deux vertus des temps jadis : hospitalité et amour.

     

    Cahiers du livre

    Chambray-les-Tours, mai 1977

    Dans un coin peu accessible des Vosges, Marcel Lourrois vit avec sa fille. Un matin, il recueille un jeune homme gravement blessé. Il l'héberge et le soigne en cachette, parce qu'il est de ceux, peut-être rares désormais, qui pratiquent la parfaite hospitalité. Mais que peut représenter, dans un foyer, l'étranger ramassé au bord du chemin ? Peut-on faire entrer chez soi qui l'on veut ? Un très beau roman, très actuel et fort bien mené.

     

    La Revue des livres pour enfants

    Mai-juin 1977, p. 6

    Dans les Chemins de l'amitié, un roman de Pelot : Le Renard dans la maison, reprend un thème décidément cher à l'auteur, les rapports d'un vieil homme avec un jeune en marge, blessé au cours d'une bagarre et recherché par la police. Pas nouveau donc, mais bien fait.

     

    Notes bibliographiques

    Paris, juin 1977

    Marcel Lourrois, ouvrier retraité, vit dans un village des Vosges avec sa fille Anna, célibataire de 35 ans. Au cours d'une de ses habituelles promenades en forêt, il trouve un jeune homme inanimé qu'il ramène, près de chez lui dans la grange d'une maison en ruines. Mais sa fille découvre le garçon et, apprenant qu'il s'agit d'un jeune meurtrier en fuite, elle supporte mal sa présence et lui manifeste son antipathie. Le garçon, cynique et méfiant, est constamment aux aguets et la surveille. Anna réussit pourtant, tandis que les deux hommes se sont endormis, à faire prévenir la police. Au moment où le garçon s'apprête à partir, les gendarmes viennent l'arrêter. Las et découragé, il n'oppose aucune résistance…

    Des détails minutieux et réalistes permettent au lecteur d'entrer dans l'univers quotidien des personnages. Le récit au suspense constant, dépeint bien la complexité de l'âme humaine : le vieil homme généreux et bon, hanté par le souvenir du jeune soldat allemand blessé recueilli trente ans plus tôt puis abattu par les gendarmes en plein village, la fille intransigeante qui croit faire son devoir en dénonçant le fugitif, le jeune révolté qui sème par plaisir le désordre et la violence reflètent certains aspects d'un monde dont l'équilibre est instable. Pierre Pelot manifeste une fois encore, outre son talent, de narrateur, son sens de la fraternité et son amour de l'homme. Beau récit pour les 13-14 ans.

     

    Notes bibliographiques

    Supplément juin 1977

    Un jeune homme blessé recueilli en bordure d'un bois par un retraité qui le cache dans une grange… une célibataire intransigeante qui accepte très mal ce voisinage encombrant…

    Comment tout cela se terminera-t-il ? Dans ce roman réaliste, l'auteur témoigne une fois de plus de son sens de la fraternité sans exclusive.

     

    Bulletin critique du livre français

    Paris, juillet 1977

    Dans les Vosges, par un après-midi de nouvel an sans neige, Marcel Lourrois s'en va faire un tour du côté de la forêt, comme il en a pris l'habitude depuis qu'il est à la retraite. En chemin, il découvre un jeune homme blessé qu'il ramène chez lui pour le soigner. Redoutant les réactions de sa fille, l'ancien ouvrier abrite son protégé dans le grenier à foin. En dépit de ces précautions, Anna s'aperçoit de la présence de Daniel...

    Lente à fondre, la glace du premier contact entre les deux hommes dont les vues, en fin de compte, ne sont pas si éloignées. Le plus âgé se prête volontiers à jouer le jeu, ne souhaitant pas s'immiscer davantage dans l'existence débutante et déjà bien remplie du plus jeune. Dans des rencontres de ce genre, les échanges verbaux peuvent être quasi inexistants, tant il est dur de déchirer le silence, ou brutaux et maladroits, les mots en ayant eu assez de rester au bord des lèvres.

    D'une certaine manière, il est plus aisé pour une société bien pensante de refuser les jeunes en les accusant, le cas échéant, des maux dont elle souffre : la violence, la délinquance et le chômage. La société est représentée par Anna, dont les trente-cinq ans pèsent sur ses épaules. Évocation concrète en filigrane : un regard du côté de la solitude de certaines personnes âgées qui vivent à la campagne dans de mauvaises conditions.

    Sur l'un de ses thèmes les plus chers (les rapports humains), Pierre Pelot campe avec naturel ses personnages dans un cadre qu'il connaît bien, puisque c'est le sien (la région vosgienne). Ce roman permet de toucher de près des réalités et de démasquer une indifférence monstrueuse affichée par certains.

     

    Écrits pour nuire

    Littérature enfantine et subversion. Paris, Union nationale inter-universitaire, 1987, nouvelle éd. revue et augmentée. Marie-Claude MONCHAUX

    Sur Pelot, pages 7, 20, 34, 60, 65, 100-104, 108. Pages 104-106, 108-109 :

    Il est tout naturel que Daniel, ramassé par Lourrois (après une bagarre dans un bal, au cours de laquelle il y a eu très malencontreusement un blessé grave) soit amené à faire la loi dans la maison et à traiter Lourrois et sa fille Anna en otages. Daniel est sympathique. En revanche, Anna ne l'est pas du tout : elle refuse de considérer Daniel comme un hôte et comme un ami, elle refuse de coopérer gentiment, elle va même jusqu'à faire prévenir la police en douce, par une ruse astucieuse! Je vous jure qu'on ne peut pas lire cela sans "marcher" quand on a douze ou quinze ans, je vous le jure, parce que je n'ai pas cet âge-là, et quand j'ai lu quatre livres de Pelot, je subis l'intoxication, et je m'attendris sur le pauvre petit gangster qui n'en est là que parce qu'il a eu si peu de chance; j'ai beau savoir que, d'un roman à l'autre, on me ressortira le papa qui est mort d'un accident du travail par la faute d'un patron sans cœur et sans entrailles, la maman qui a fait une dépression nerveuse, le grand frère qui s'en moquait, la belle-sœur pas gentille, la grande sœur qui se prostituait - j'ai beau savoir qu'on peut superposer les situations comme des calques, je subis comme l'enfant va le subir, l'effet répétitif, et je me dis que justement ce bandit-là, ce n'était vraiment pas sa faute, pour le coup!

    Le Renard dans la maison est très frappant, tout à fait représentatif de ce type de récit : un excellent modèle quand on ne veut pas ingurgiter tous les autres. Mais les enfants, eux, ont tous les autres à leur portée. Et certains ingurgitent TOUS les autres. Surtout les enfants qui aiment lire et qui empruntent inlassablement des livres.

    Anna a entendu, au journal télévisé, qu'un homme est à l'hôpital, blessé d'une fracture du crâne. Anna dit :

    - Et cet homme atteint par un coup de chaise, il était coupable de quoi ?

    - Je sais, nom de Dieu, cria Daniel, allez-y! Parlez-moi aussi de son petit garçon et de sa femme! De l'orphelin et de la veuve au train où vous y allez! Moi aussi je me suis retrouvé orphelin, à deux ans, parce que mon père est resté au fond d'une cuve dans une tannerie! Pas besoin d'assassin pour lui! Suffisait d'un contremaître qui avait décidé que le nettoyage de la cuve n'était pas dangereux! Allez-y! Parlez-moi encore de ce type! (pp. 140-141).

    La page 110 démarre la diatribe-Pelot, la bien connue, celle qu'on retrouve sous sa plume, à un moment ou à un autre de chacun de ses livres pour enfants : la justification du voyou. C'est Daniel qui hurle :

    - Ils veulent tout et tout de suite [...] cette bonne vieille Justice et le couperet de la guillotine...

    Il se tut un instant. Anna était pâle [...] c'est suffisant pour me claquer la porte dans la gueule! (p. 112).

    Bien entendu, l'armée en prend pour elle, au passage :

    - Vous savez ce que j'ai fait ? Ce qu'on a fait ? Pour passer mon temps de chômeur, pour oublier que j'ai tiré douze mois d'armée chez les joyeux parachutistes, à apprendre que l'ennemi futur c'était le Russe, à faire des trous, jouer à la guéguerre, coder et décoder des messages bidons, sauter en parachute, bref, devenir un homme... (p. 113).

    Et la police. On n'allait pas oublier la police, c'est mal connaître Pelot :

    - Il faut se méfier de tout et de tous, comme ils disent. Les flics passent à la télé pour déballer leur mise en garde et pour encourager au mouchardage systématique... (p. 63).

    [...] En 1977, le Prix Jean-Macé a été attribué au Renard dans la maison de Pierre Pelot. Celui dont je vous ai parlé quelques pages plus haut. Son impact dans les bibliothèques en a été "surmultiplié".

    Qui publiait en page 17 (mars 1977) ce manifeste en faveur de l'enfance, avec sa pathétique dernière phrase ? "L'enfant a moins encore que l'adulte les moyens de se défendre". Réponse : la revue Trousse-livres, organe de la Ligue de l'enseignement, dont Yves Pinguilly est le rédacteur en chef.

    C'est pourquoi, étant adultes, dans toute la mesure de nos forces, nous tentons de le défendre.

     

    Les Livres

    N° 236, mars 1978. Christiane BERTHET

    Un vieil homme un peu ours, Marcel, découvre au soir d'un premier de l'an morne et froid un jeune homme blessé dans la forêt ; il le recueille et le soigne en se cachant de sa fille Anna, se doutant bien que ce garçon n'a pas la conscience tout à fait tranquille et se libérant ainsi d'un remords ancien. Entre le vieil homme bourru mais compréhensif et indulgent et ce jeune homme tout d'abord prêt à mordre naît peu à peu une sorte d'estime, d'espoir... que tranche brutalement Anna en prévenant la police. Qui a tort ? Qui a raison ? Que naîtra-t-il de cette confrontation de quelques heures ? L'ouvrage ne tranche pas, mais pose aux jeunes bien des questions ; à eux de répondre en leur âme et conscience…

     

    Cahiers pédagogiques

    Nantes, mai 1978

    Un vieil homme coule une retraite paisible aux cotés de sa fille, une jeune femme, dure au travail, assez conformiste. Un jour de l'An, c'est l'aventure : un jeune homme blessé qu'il découvre dans le bois, soigne clandestinement pendant une soirée. Mais sa fille découvre l'affaire. Daniel prend le vieil homme et sa fille comme otage. Lui voudrait bien le sauver et l'image d'un soldat allemand qu'il a repoussé le hante, mais Anna veut que tout soit en ordre. Daniel sera pris par la police. Pierre Pelot retrouve là un de ses thèmes familiers, peut-être trop d'ailleurs, car on a souvent l'impression de relire le même roman. Certes l'écriture est toujours de qualité. Mais en définitive tout est bien sommaire. D'autant que la dénonciation des causes sociales de la délinquance, de ce qui a fait de Daniel, casseur de bal populaire, une sorte de meurtrier en puissance ne va pas bien loin et tourne un peu au cliché.

    Une belle histoire cependant, avec juste ce qu'il faut de sympathie, un peu démagogique pour toucher le jeune public.

    A recommander aux plus de 14 ans, malgré les réserves.

     

    BCP Tarn et Garonne

    1980

    Un vieux monsieur recueille un jeune homme recherché par la police. Il l'héberge et tente de communiquer avec lui. Sylvia, sa fille, réagira-t-elle comme lui ou appellera-t-elle la police ? Thèmes de la violence, de la solitude et de l'ouverture aux autres.

     

    Page créée le dimanche 26 octobre 2003.