Pierre PELOT, peintre

 
 

Le Chapeau violet

1. Illustrations

19 avril 1963.L'Est républicain publie la 2ème planche (6 vignettes) d'une série d'histoires brèves en B.D. autour de son héros, Bob Hart. Cette même planche sera reprise par le même journal le 22 novembre 1967.

Avril 1982. Notre poster : la pin-up du mois, Miss Salvador.- in Lard-frit, n° 1, avril 1982, mini-revue mensuelle, Paris, Jean-Louis Le-Breton.- 11 cm, 16 p. Le dessin de Pelot est, comme il se doit, sur la double page centrale...

Été 1982.Écume, n° 3, été 1982.- Bourg-en-Bresse.- 30 cm, 64 p.- Tirage : 700 ex. Dir. : Michel Bellaton. Pierre Pelot a réalisé la couverture (un esquimau en pied, tenant un chien en laisse), ainsi que la 4ème de couverture (un visage). Commentaire de Michel Bellaton dans son éditorial (p. 3) : "Enfin, et à l'intention de ceux qui ne l'auraient pas remarqué, comment ne pas saluer les deux dessins de couverture (presque des peintures à l'état original) qui constituent la première pierre de Pelot (bof!) au vaste édifice de son engouement pour cet autre moyen d'expression ? Un vigoureux coup de chapeau à un de nos écrivains préférés".

Janvier 1997. Il illustre la couverture de son roman paru chez Denoël : Qui regarde la montagne au loin. Le Nouvel observateur (N° 1680 du 16/1/97, p. 77-78) publie une double page consacrée à ce premier tome de la série : Sous le vent du monde, avec des dessins de Pierre Pelot ! Il illustrera les jaquettes des autres volumes de la série.

Avril 1998. Il illustre la couverture de son roman : La Fille de la Hache-Croix (paru chez Magnard).

Septembre 1998. Il illustre la couverture de la réédition de La Forêt muette (Éditions Verticales). Et ce n'est même pas indiqué dans le bouquin...

2. Toiles

Parmi une centaine de toiles et de pastels, celle qui ouvre cette page (intitulée : Le Chapeau violet)... Et celle que, pour des raisons personnelles, j'aime plus que les autres encore (malheureusement, je n'ai pas de photo...) : Iseult livrée aux lépreux.- A la cour, Tristan et Iseult vivent leur amour dans la clandestinité ; mais ils sont dénoncés par les félons et condamnés à mort par Marc. Iseult est livrée aux lépreux, puis sauvée par Tristan qui s'est échappé.

Il s'agit d'une huile sur toile de très grand format (220 x 190 cm), qui a participé à une exposition de groupe autour de la légende de Tristan et Iseult : La Salle aux images, présentée à Nancy (Galeries Poirel) du 3 au 26 juin 1994, par l'association Littérairement vôtre.

Tennessee...

Voici "Tennessee"...

3. Expositions

Montbéliard (env. juin-juillet 1993) : quatre toiles immenses racontent en quatre ères l'histoire de la planète Terre.

Paris, janvier - mars 1994.

Obernai, janvier 1994.

Nancy, Meurthe-et-Moselle (Galeries Poirel), 3 - 26 juin 1994. Expo collective : La Salle aux images, d'après la légende de Tristan et Iseult. Pierre Pelot expose une huile sur toile (220 x 190) intitulée : "Iseult livrée aux lépreux".

Strasbourg (La Laiterie), juin 1994.

Vandoeuvre, Meurthe-et-Moselle (Bibliothèque municipale), 27 septembre 1994 - ... 1994. "Peintures et pastels".

Saint-Dié, Vosges (Espace Georges Sadoul), 18 février - 19 mars 1995. "Les Féminines". 46 toiles et 13 pastels.

Épinal, Vosges (La Toupine), 24 janvier - 31 mars 1996.- Huit toiles et deux pastels. Texte de Bernard Visse pour le catalogue :

    Il écrit le jour. Il a publié près de 150 romans, parfois sous le pseudonyme de Pierre Suragne, touchant à tous les genres ou presque : la science fiction, le roman fantastique, le roman noir, le western, le roman roman... Il est traduit en 18 langues... Bernard Pivot a placé deux de ses oeuvres dans les cent livres de sa bibliothèque idéale, dont La Guerre olympique (Denoël)... L'Été en pente douce, le film, est tiré de son roman homonyme : cette expression qu'il a inventée est reprise aujourd'hui par tout un chacun. Le Rêve de Lucy, publié avec la collaboration scientifique du professeur Yves Coppens et illustré par Tanino Liberatore, aux Éditions du Seuil, c'est lui.

    Il peint la nuit. De grandes toiles : celles présentées à La Toupine sont parmi les plus petites. Il peint des ours bleus, des cyclistes jaunes. Et des femmes. La femme. Pudiques. Impudique. Dans un grenier, lisant Erskine Caldwell ou William Faulkner, ses auteurs favoris. Guettant par delà les bouleaux sur le porche de sa propre demeure (La Véranda). Agenouillée ou endormie. Lascive, avec la perversité d'Ève croisant le serpent. Chez Pierre Pelot, la porte est toujours ouverte, les volets entrebaîllés, les jalousies transparentes, les rideaux écartés par le vent, le paravent replié à demi, le drap bouchonné... Le spectateur arrive devant la toile, comme au détour d'un chemin. Presque par inadvertance. Il se fait voyeur par hasard, hésite à se racler la gorge pour manifester sa présence intempestive, l'excuse bredouillant aux lèvres. Ou s'aperçoit soudainement qu'on l'observe... Qu'il ne dérange pas... Qu'on l'attend ?... Qu'il est vu avant que d'avoir vu... Qu'on le désire ?

    Pierre Pelot peint comme il écrit, généreusement. Chacune de ses toiles est un roman : seulement, là, c'est à vous d'y mettre vos propres mots.

Paris (Chez Comte, 11, place d'Aligre, 75012) : 17 mars - juin 1997.

 

Page créée le samedi 27 juin 1998.