Pierre PELOT à la télévision

 
 

Filmographie

 

R.32 Les Étoiles ensevelies 1974 TV 1
R.53 Le Pain perdu 1977 TV 2
R.87 Fou comme l'oiseau 1983 TV 3
R.55 Du plomb dans la neige 1983 Paint Box 4
R.63 Le Pantin immobile 1985 TV 5
La Mission ou L'Aube des rats 1986 TV 6
Le Matin des jokers 1987 TV 7
Femme de voyou 1991 TV 8
Navarro : L'Échange 1993 TV 9
La Nuit de l'invasion des nains de jardins venus de l'espace 1997 Court 10
R.143 Le Chant de l'homme mort 1998 TV 11
La Pierre à marier 2000 TV 12

  • Le Matin des jokers
  • Réalisation : Robert Mugnerot
  • Scénario et dialogues : Pierre Pelot
  • Musique : Alain Guelis
  • Coproduction : FR3 Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon
  • Durée :     mn
  • Distribution : Blanche Ravalec (Marianne), Patrick Messe (Morgas), Greg Germain (Heurteau), Claire de Beaumont (Valérie), Laurent Ternois (docteur Glenn)
  • Tournage à Toulouse et dans sa région
  • Sortie : 1987 ?
  • 1ère diff. à la télévision : FR3
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  • Femme de voyou
  • Réalisation : Georges Birtschansky
  • Adaptation et dialogues : Pierre Pelot, d'après le roman d'Anne Livrozet
  • Durée : 90 mn
  • Distribution : Gabrielle Lazure(Laurence), Pierre-Loup Rajot (Julien), Roland Blanche (Luc), Michel Constantin (Louis), Jean-Paul Lilienfeld (Ludo), Philippe Caroit (le rédacteur en chef), Blandine Clemot (Janice).
  • 1ère diff. à la télévision : le 15 octobre 1991 sur FR3.
  • Tournée pour FR3 Lille en 1989, cette fiction met en scène Serge Livrozet, ex-prisonnier, libertaire, vu par les yeux (amoureux) de sa femme Annie. Voir Le Monde, 3 décembre 1989.
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    Le Monde

    3 décembre 1989

    Femme de voyou, de Georges Birtschansky
    L'amour en détention

    L'adage est de Livrozet lui-même, livré brut et serré comme les cafés sur la table du bistrot : Plus ils sont d'origine modeste, plus ils sont méditerranéens, et plus les hommes sont machos. Comme lui-même cumule ces deux qualités, on en déduit que Serge Livrozet n'est qu'un affreux macho. N'était, précise, peiné, le gentil libertaire : Avant de rencontrer Foucault, Sartre et les féministes... Mais Pierre-Loup Rajot, son double qui promène Gabrielle Lazure dans la clarté brumeuse du canal de l'Ourcq, a encore, comme le Serge de la fin des années 60, le bras solide et le regard d'acier du vrai dur. Il tient Annie serrée contre lui, elle s'abandonne et ne commande plus du tout ses pas. Annie n'ose pas dire qu'elle est fatiguée : ses interminables errances rue de Flandre sont un peu, écrira-t-elle dans son livre, comme un chemin de croix pour atteindre l'homme qu'elle aime.

    Une femme de voyou, de toute façon, n'a rien à dire. D'où la force du livre écrit (très mal écrit, mais peu importe) par Annie Livrozet (1) sur les conseils de son mari. Trois ans après leur rencontre, Serge, balancé par un pote, en prend pour au moins quatre années de ballon. Et tandis que les lettres qu'elle reçoit de prison sont pleines de mots retenus, d'une réserve pudique imposée par la censure, Annie exploite les vertus thérapeutiques de l'écriture. C'est ce texte cru, très personnel (il est écrit à la première personne) mais pas très féminin, que Georges Birtschansky a adapté pour FR 3-Lille et la maison canadienne Minitel Productions.

    Annie Livrozet a été largement consultée. Elle a parlé de Serge, dont elle s'est séparée, sans inimitié ni amitié, mais avec respect, confie Birtschansky. L'essentiel, pour elle, était de raconter cette éducation nécessaire à toute femme de braqueur pour que, le jour où son compagnon tombe, elle puisse supporter.

    Serge, promu conseiller technique de Femme de voyou, a assisté à l'ensemble du tournage. Il a fait répéter les Rajot et Lazure, les flics et les matons. Sur le même coin de table qui servira à une prochaine prise, il parle vite et longtemps, comme ceux qui ont eu la parole coupée pendant de longues années : de 1961 à 1965, de 1968 à 1972 (époque pendant laquelle se déroule l'action et où il fonde le Comité d'action des prisonniers), du 27 août 1986 au 13 mars 1987. Il est, ce jour-là, en liberté provisoire. La fin du tournage a presque coincidé avec son acquittement (voir Le Monde du 17 novembre 1989).

    Il n'aurait pas voulu, explique-t-il, d'un film manichéen, avec un voyou beau comme un soleil. Lanvin, pressenti un moment pour un scénario de cinéma, lui semblait trop brute, décidément. Rajot, acteur non marqué, lui parait bien meilleur. Gabrielle Lazure, belle et fragile, est la vraie héroine du film, celle qui souffre, celle qui attend. La prison est tout à fait supportable si l'on est un voyou, résume Birtschansky au risque de choquer.

    Avec Pierre Pelot, l'auteur de L'Eté en pente douce, Birtschansky a porté ce projet dans son coeur pendant près de six ans. Il s'est plongé dans les lettres que Bruno Sulak a écrites à sa soeur - une formation de militaire comme Serge, mais avec peut-être, en plus, une élégance que ce dernier n'a pas. Livrozet n'est pas non plus Knobelspiess : trop tragique, dit Birtschansky. En outre, Sulak et Knobelspiess ont en commun la haine de ceux qui n'ont jamais réussi à sortir. Reste que, dans chaque cas, la personnalité de l'homme se dissout peu à peu avec les jours passés en prison.

    Birtschansky a filmé par petites touches les cavales, les parloirs. Il a préféré les petites séquences de climat, comme cette marche entre Cchien et loup, entre les anneaux d'amarrage. Livrozet, discret et pas grande gueule pour un sou, se sent bien. C'était avant la fin du tournage, avant que l'Empreinte ne vienne raconter la logique de la souricière, avant son acquittement. Un poids de quarante mois qui, dit-il, lui laisse aujourd'hui comme un vide.

     

  • Navarro : L'Échange
  • [Épisode de la troisième série Navarro]
  • Réalisation : Patrick Jamain
  • Scénario : Laurent Chouchan, d'après une idée de Pierre Pelot
  • D'après des personnages de Pierre Grimblat et Tito Topin
  • Adaptation et dialogue : Tito Topin
  • Musique : Jannick Top et Serge Perathoner
  • Coproduction : TF1, Hamster Productions. Avec la participation de la TSR, de Sofica Valor, Sofica Créations, Investimage 3 et le concurs du CNC
  • Durée : 90 mn
  • Distribution : Roger Hanin (commissaire Navarro), Jacques Martial (inspecteur Bain-Marie), Christian Rauth (inspecteur René Auquelin), Daniel Rialet (inspecteur Joseph Blomet), Maurice Vaudaux (commissaire divisionnaire Waltz), Catherine Allègret (Ginou), Emmanuelle Boidron (Yolande Navarro), Luna Sentz, Sylvie Orcier, Benoît Vergne, Thierry Rode
  • Tournage : (en 1993 ?)
  • 1ère diff. à la télévision :
  • Édité en VHS Secam par Une Vidéo (1998)
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  • La Nuit de l'invasion des nains de jardins venus de l'espace
  • Réalisation : Dylan Pelot
  • Scénario et dialogues : Pascal Chevrier, Dylan et Pierre Pelot
  • Directeur de la photographie : Philippe Viladecas, avec Fred Mennissier et Fred Junker
  • Musique : Les Transpyres
  • Effets spéciaux : Philippe Castillo, Dominique Morque (Vidéoscop)
  • Distribution : Stéphane Manchematin
  • Coproduction : Europop 2000 Production (Stéphane Manchematin), Institut européen de cinéma de Nancy (Roger Viry-Babel), France 3 Production Grand Est (Claudine Winter, Patrick Leclerc)
  • Durée : 8 mn
  • Distribution : Daniel Prévost (La voix off), Christian Valentin (Valentin), Pascal Chevrier (l'inspecteur Lionel), Stéphane Souvay (Paul), Thierry Bellia (le docteur Smurt), Jérôme Didelot (le Monsieur Velouté), Sébastien Brochet, Joan Pedro de Jésus et Vasquino Ferrera (les abrutis près du feu), Nathalie Courtois (Samantha), Solange "Ken'a" (Jennifer), Julie (le nain géant), Nicolas Rioux (l'homme à la tondeuse), Roberto Aiello (le bineur), David Polle (le zombie du jardin), Dylan Pelot (la main du puits)
  • Tournage à Saint-Maurice-sur-Moselle et à en août 1995
  • Première présentation publique à Nancy (Institut audiovisuel) le vendredi 24 janvier 1997, puis lors de Fantastic'arts en février 1997 à Gérardmer
  • 1ère diff. à la télévision : samedi 1er février 1997 (13 h 30 - 14 h 00), dans l'émission Je me souviens, de Roger Viry-Babel
  • Édité en VHS Secam par Europop 2000 Film Production et l'Institut européen de cinéma et d'audiovisuel (Nancy), en 1997
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  • La Pierre à marier
  • Réalisation : Chantal Picault
  • Scénario : Pierre Pelot et Chantal Picault, sur une idée originale d'Éric Lalanne
  • Dialogues : Pierre Pelot, Chantal Picault et Claire Alexandrakis
  • Musique : Henri Torgue et Serge Houppin
  • Production : Technisonor / France 3
  • Tournage : 1997, en Aveyron
  • Durée : 90 mn
  • Distribution : Stéphan Guerin-Tillié (Philippe), Jean-Claude Drouot (Joseph), Nadia Fossier (Sibylle), Marie Pillet (Maryse), Jacques Spiesser (Jean), Serge Merlin (le père Chicot), Jacques Mathou (Raymond), Nathalie Nell (Yvette), André Lacombe (Gustave)
  • 1ère diff. : samedi 27 mai 2000, à 20 h 55, sur France 3.
  • Jeune homme de la ville, Philippe se rend au chevet de son grand-père mourant, "le Gustave", qu'il ne connaît ni d'Ève ni d'Adam : Jean, son père, lui a caché l'existence du vieil homme. A son arrivée dans l'Aveyron, il fait la connaissance du Joseph, le voisin et ami du patriarche, lequel va le dissuader de fouiller dans le passé. Évidemment, Philippe n'a pas fait le voyage pour rien et entend bien percer les secrets de famille, même au prix de la terrrrrible malédiction qui pèse sur lui... Tremblez, braves gens : France 3 a ajouté du venin de vipère et du sang de vierge effarouchée dans la potion de ses téléfilms terroir. Ca donne La Pierre à marier, une fiction fantastico-campagnarde plutôt originale où il est question de sorcellerie et de la quête identitaire d'un jeune homme. Grâce à la performance des comédiens, on oublie la faiblesse de la mise en scène. (Jean-Philippe Pisanias, Télérama, N° 2628, 24 mai 2000).
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    Page créée le samedi 14 juillet 2013.