La Drave

 
 
  • Pierre Pelot
  • 1970 | 26ème roman publié
  •  
 

Revue de presse

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Livres et lectures

Une histoire de bûcherons canadiens qui doivent descendre la rivière avec un train de bois, malgré les rapides, la glace et les chutes vertigineuses; une course de vitesse bien racontée qui met en valeur un jeune malouin réfugié dans le camp des bûcherons, voici le sujet de La Drave de P. Pelot.

 

Journal des combattants

Août 1970

Un excellent roman pour les jeunes. Une aventure qui se passe au Canada, dans la province de Québec. Le sujet : Roe s'est échappé de prison où il était injustement enfermé. Il fuit un certain Bentday, responsable de sa condamnation et trouve refuge dans un campement de bûcherons où l'on apprécie vite le courage et l'énergie de Roe.

 

Mer et Outre mer

Septembre 1970. S.A.

Dans un campement de bûcherons, en pleine forêt québécoise, se présente un homme seul. Il désire faire équipe avec Malouin et ses gars. Il est accepté et se révèle plein de courage et d'expérience... Et pourtant, Roe a passé de durs moments : il s'est échappé de prison, aux États-Unis, ou il avait été injustement enfermé. Il fuit surtout un certain Bentday, responsable de sa condamnation.

Le Malouin et ses rudes compagnons doivent faire descendre leur train de bois sur une rivière sauvage et très dangereuse. Personne ne l'a encore tenté. Pour gagner ce pari insensé, les hommes s'engagent dans une lutte héroïque contre la rivière dont il faut forcer l'eau gelée à coups de dynamite. Après que l'eau soit rendue libre, il faut triompher des rapides et des chutes vertigineuses. L'affaire est en bonne voie, grâce surtout à l'énergie inébranlable de Roe. Mais Bentday a retrouvé sa trace. Sa présence ne va-t-elle pas tout compromettre? - Garçons à partir de 12 ans.

 

Littérature de jeunesse

N° 215, t. 4-1970. Marg. M. Ch. VEROT

Le sujet de ce roman original est l'histoire de la "drave" ou flottage du bois sur un fleuve canadien, que l'équipe de Malouin emprunte pour la première fois afin de livrer les grumes plus rapidement. Il est aussi l'histoire de Roe, engagé dans l'équipe et que le lecteur découvre, suspense très habile, progressivement, par les pensées intimes de Roe, un dialogue haché, brutal avec ses compagnons, ce qui traduit la répugnance de ces hommes rudes à se livrer. L'évasion de Roe, innocent, condamné à la place de Bentday pour trafic d'alcool frelaté aux Indiens, la poursuite de Bentday pour supprimer Roe, témoin d'un meurtre gênant, sa rencontre finale avec Roe, tout cela tend les nerfs du lecteur : après l'hallali, il s'attend à la curée. Mais l'auteur a su heureusement l'éviter. Justice est faite par l'accident survenu à Bentday et sera faite aussi par la loi. Lutte tragique qui cependant n'égale pas en beauté et en noblesse celle non moins dramatique qui se livre entre "ceux de Malouin" et l'eau fouaillée d'un fleuve […] hommes et leur peur, mais avec l'aide de la force du fleuve "qui noue les hommes entre eux".

Portée de l'ouvrage : Ce livre au style dru et concis où les termes de métier et 1es expressions canadiennes mettent une note pittoresque, atteint très souvent au lyrisme. C'est un excellent documentaire sur le travail d'une petite équipe de bûcherons draveurs canadiens. Il est d'autant plus précieux que les grandes entreprises relèguent déjà dans le passé la vie héroïque de ces hommes unis dans leur amitié et leur lutte pour vivre.

Au point de vue humain, il est dominé par l'épisode où après s'être montrés soupçonneux, les nouveaux compagnons de Roe lui font confiance. Roe ressent intensément, comme "un phénomène qui pouvait peut-être s'appeler la foi en l'homme, l'amitié, la joie. Quelque chose de fantastique"(p. 154).

Ce roman, d'une belle venue et d'une rare puissance, soulignée par les croquis de J. Retailleau, ne convient qu'à des adolescents à partir de 13 ans.

 

Nos Foyers

Aux éd. G.P. (Presses de la Cité) […]mène de la forêt. Cela se passe à La Drave de P. Pelot, un récit palpitant qui met aux prises un évadé entouré d'une équipe à la folle audace, et la rivière déchaînée, redoutable par ses rapides, ses glaces, ses descentes vertigineuses. Une atmosphère on ne peut plus tonique (Garçons à partir de 14 ans).

 

Journal de Genève

Septembre 1970

La Drave, qui a pour décor la sombre forêt canadienne. Roe, qu'on a injustement condamné, s'est échappé de prison et cherche un refuge parmi les bûcherons. Avec eux, il fait descendre un train de bois sur une rivière dangereuse, que personne m'a encore osé utiliser. Rapides, chutes vertigineuses, blocs de glace qu'il faut faire sauter à la dynamite... la périlleuse aventure se double d'un conflit humain, lorsqu'apparaît soudain le coupable qui a fait condamner Roe à sa place. C'est P. Pelot qui a écrit, pour les aînés, ce livre rude et tonifiant.

 

Culture et Bibliothèque pour tous

Novembre 1970

Fuyant Bentday qui "veut sa peau", Roe trouve du travail en pleine forêt canadienne sur la rivière Haute-Garce, encore jamais employée par les draveurs de bois. La lutte contre les rapides et les chutes vertigineuses, soude l'amitié des hommes. Soutenu par ses nouveaux amis, Roe affrontera Bentday qui sera lui-même l'instrument de sa perte. Avec l'arrivée de la police, justice sera faite.

II y a peu d'action dans ce récit dont la valeur tient essentiellement au style vigoureux de l'auteur. Les personnages sont bien campés et les paysages canadiens peints avec un art descriptif presque visuel. Toute l'action se concentre sur la "drave" dans laquelle chacun révèle son courage dans une constante solidarité. Garçons de 13 à 15 ans.

 

Luxemburger Wort

23 septembre 1970

Il est évident de par le ton et la situation du récit que l'auteur mérite qu'il soit suivi.

Ce qui est bizarre dans le titre de l'ouvrage, c'est bien le mot drave que je n'ai pas découvert dans mon petit Larousse. Il est relativement facile de penser que la drave vient de draveur qui, au Canada, veut dire celui qui dirige le flottage des troncs d'arbres.

C'est donc un roman pour les garçons à partir de 14 ans auquel l'auteur a su donner un souffle canadien. Il y passe un sympathique courant (on est avec les draveurs) de réalité.

Emprisonné à tort par un homme qui lui voulait du mal, Roe réussit à quitter son cachot et il part comme une petite barque en proie aux éléments. Lucide et ferme, Roe arrive chez les draveurs-bûcherons comme à un carrefour. Le chef du campement, à partir du moment où il accepte le nouveau venu, semble donner une nouvelle animation à son équipe qui travaille dans de pénibles conditions. Ici, l'auteur choisit le moment pour mettre en évidence les hommes des forêts et des rivières, le milieu où ils vivent, les côtés faibles et la grandeur des hommes.

Il y a une décision à prendre, une décision difficile dont dépend le gagne-pain des draveurs. P. Pelot dégage alors le vrai sens des valeurs de Roe et du chef Le Malouin qui partent sur la rivière avec la drave. Le récit atteint alors une forme poignante dans son authenticité rigoureuse comme une vie à fleur de peau.

Un homme surgit cependant, Bentday, que Roe ne voulait plus revoir. Une saveur d'arrière-gorge pénètre dans le récit en morcelant les espoirs de Roe… Est-ce un nouveau cri de défi ou de haine ?

 

La Joie par le livre

Novembre-décembre 1970

Un livre très tonique et coloré sur les draveurs canadiens : ces forestiers qui guident les trains de bois sur les rivières. C'est ici le récit très chaleureux de l'entreprise audacieuse d'une poignée d'hommes frustres mais généreux acculés à la réussite. C'est aussi la lente acceptation par le groupe d'un homme traqué qui révèle ses qualités dans la lutte contre les éléments.

 

Fédération des Francs et Franches Camarades

Novembre 1970. Raoul DUBOIS

Dans la forêt canadienne, Roe fuit la vengeance de Bentday. Il s'embauche chez le Malouin, et vit la vie rude des flotteurs de bois. Il gagnera la confiance de ses compagnons et pourra régler son compte avec le Yankee.

Pelot était le seul auteur qui vaille dans la collection Marabout. Il nous donne ici une œuvre forte, écrite en une langue rugueuse et dure dont la poésie n'est pas absente. Un ouvrage vigoureux et tonique à recommander aux plus de 12 ans.

 

L'École et la nation (Paris)

Novembre 1970

De rudes bûcherons canadiens, contraints, s'ils veulent vendre leur bois, de le faire descendre par une rivière jamais utilisée, semée de rapides, de chutes qui rendent l'expédition bien périlleuse. Nouveau venu parmi eux, Roe, un évadé de prison que poursuit de sa hargne l'homme qui l'a fait injustement condamner. Au fil de l'expédition, Roe gagne l'estime de ses compagnons et parvient grâce à eux à neutraliser son assaillant. Par-delà l'intrigue, c'est le style même de P. Pelot qui fournit la matière essentielle du livre : un style âpre, rocailleux, ponctué de dialogues durs comme le granit, et la chaleur toute simple de la victoire de l'homme sur les violences des éléments naturels.

 

La Gazette littéraire

1er décembre 1970

Prenant prétexte d'une assez mince intrigue, l'auteur réalise un remarquable reportage sur la vie des bûcherons canadiens qui pratiquent le flottage du bois sur les rivières. Le jargon folklorique et le style d'un lyrisme parfois déchaîné surprendront, mais l'atmosphère très rude et la passion d'un métier dangereux soutiennent constamment l'intérêt.

 

Notes bibliographiques

Un homme traqué trouve asile au milieu d'un groupe de bûcherons canadiens. Il participe à une "drave" particulièrement difficile. Il y a peu d'action dans ce récit dont la valeur tient essentiellement au style vigoureux de l'auteur. Elle se concentre sur la "drave" dans laquelle chacun révèle son courage, dans une constante solidarité.

 

L'Humanité

22 décembre 1970

Style puissant, coloré, dense, rythmé, parfois un peu difficile, mais toujours de haute tenue. Une histoire simple chez des gens simples, mais francs du collier, rudes travailleurs. Ils sont discrets, mais efficaces car, s'ils parlent peu, ils agissent. Un livre exemplaire dans la littérature pour les jeunes.

 

Loisirs Jeunes

Janvier 1971

Un thème simple et humain, une langue claire et compréhensible, un beau roman de métier passionnant pour des garçons.

 

L'École des parents (Paris)

Prix Jean Macé 1970.- Le jury a estimé qu'aucune oeuvre, éditée en 1970, ne correspondait au critère défini par ce prix. En conséquence, il ne l'a pas décerné mais a toutefois attribué deux mentions. Il ne m'appartient pas de discuter la décision de ce jury, mais de m'en étonner :

- Plusieurs titres me viennent à l'esprit et me semblent correspondre au Jean Macé (La Drave, de Pierre Pelot, par exemple !).

- Mettre sur le même plan le roman de Michelle Gilles et celui de Jean Cazalbou ? Le premier convient à de jeunes adolescents et le second à des adultes.

Mais analysons-les : (…).

La Drave. Roe, injustement emprisonné, s'est évadé. Pour fuir la police qui le recherche et Bentday le couple qui l'a dénoncé, il cherche du travail dans un chantier de bûcherons perdu dans les profondeurs de la forêt québécoise. Rapidement admis par l'équipe du Malouin, il sera mêlé à une entreprise qui lui permettra de faire valoir son courage et son esprit d'initiative. Mais Bentday finit par retrouver sa trace, c'est alors que Roe pourra juger des sentiments solides qui se sont noués entre lui et ses compagnons de labeur.

Voici un ouvrage remarquable à ne confier qu'à des lecteurs avertis : le texte est d'une grande beauté mais les locutions et les mots canadiens en rendent la lecture difficile. L'analyse psychologique des hommes et des rapports entre eux est d'une justesse jamais en défaut. Et le fond même du roman est d'un grand intérêt car, outre le ressort psychologique, c'est l'analyse fouillée d'hommes dans l'exercice de leur travail qui est poussée ici à son maximum et le lecteur se sent concerné par la tâche rude et pleine de dangers mortels entreprise par cette poignée d'hommes en lutte contre la nature hostile.

Un roman fort, viril et d'une réelle puissance.

 

Les Livres

Mars 1971. Suzanne LAUBIER

La drave, dit l'auteur, "c'est couper la forêt et la jeter au fleuve, et puis c'est combattre le fleuve". Ainsi voyons-nous l'équipe du Malouin, avec Roe, s'attaquer au cours jusque là inviolé de la Haute-Garce et en franchir les terribles chutes.

C'est, dans une langue enrichie de termes imagés du pays, un chant à la gloire du Canada, de ses forêts, de ses fleuves, de ses hommes. C'est en même temps, pour Roe d'abord isolé et poursuivi, fondu ensuite dans le groupe des "sept qui ont vaincu le fleuve", la révélation de l'amitié, de la joie, de la foi en l'homme. Aussi le mode tantôt lyrique, tantôt épique du narrateur paraît-il celui qu'appelait son récit.

 

Bruxelles des jeunes

Mars 1971

Pierre Pelot est un auteur aimé des jeunes garçons. Il écrit ici dans une langue claire et compréhensible un beau roman d'aventures et de métier. La drave, c'est le flottage du bois sur un fleuve canadien. L'histoire est rude et simple.

 

Entre-Nous

Groupe lecture Franklin, École Saint-Louis de Gonzague

Dans un campement de bûcherons du Québec survient un jour un fugitif, nommé Roe; il ne révèle pas qu'il est poursuivi par Bentday, le vrai coupable du crime pour lequel il a été injustement condamné. Son courage et son énergie le font accepter par les bûcherons et leur chef, le Malouin. Toute l'équipe entreprend alors de gagner le défi que l'adversité les a obligés à lancer à la Haute-Garce, la rivière gelée sur laquelle on doit faire flotter le bois. Cette lutte titanesque et sauvage est exaltante, Mais survient Bentday... C'est la rivière qui fera justice, après un brutal combat entre les deux hommes. Seule réserve à ce très beau livre : l'on se demande si l'ultime combat, procédé un peu sommaire, était bien nécessaire.

 

Bulletin critique du Livre français

Mai 1971

L'histoire commence comme un roman policier américain : un homme en fuite se cache comme bûcheron dans la forêt canadienne. Mais la suite se révèle un bon livre pour les adolescents, qui montre la lutte des hommes contre une rivière pour permettre le flottage du bois.

Le ton est très authentique, tant pour décrire le Québec que pour montrer l'amitié virile qui lie les bûcherons. On peut cependant faire une légère restriction sur les sentiments anti-américains qui se laissent sentir par endroits.

 

Pédagogie

Juillet 1971

Partout où les billes s'amoncellent, il faut des draveurs forts et adroits pour courir sur les troncs d demi submergés, rompre les barrages, aider avec la hache et la gaffe à la marche heureuse des pans de forêt qui descendent.

Nous suivons avec intérêt la vie d'un groupe de ces draveurs qui triomphe de difficultés innombrables dans leur lutte contre la Haute-Garce. Ces hommes ont accueilli Roe et sentent qu'il cache un secret. Ils sont discrets, humains, fraternels, et le sauvent au point de vue moral. Bon roman pour adolescents.

 

Formule 1

1er juillet 1971

Un ancien repris de justice vit une dure aventure dans une entreprise d'abattage et de flottage de bois, dans les forêts du Grand Nord Canadien. Un métier rude, dans un climat rude. Ce livre n'est pas pour les amateurs d'eau de rose et de sucre candi. Le style de Pierre Pelot correspond bien à ce sujet âpre. A mon avis même, il en rajoute un peu. Mais c'est un bon documentaire sur le Canada d'aujourd'hui.

 

Le Ligueur

Hebdomadaire de Bruxelles, 26 décembre 1975. Monique BERMOND et Roger BOQUIé

Adapté par la T.V.- Son premier roman "planté" dans les Vosges remonte à 3 ans : Les Étoiles ensevelies. Il a été adapté pour la télévision par Pierre Cardinal et diffusé l'an dernier à Noël à la télévision française. Pierre Cardinal a signé et réalisé depuis lors, une autre œuvre de Pelot : Le Pain perdu (non encore diffusé).

En 1970, un roman fort, viril, attire l'attention des critiques sur P. Pelot : La Drave. Déjà à travers ce roman d'une réelle puissance, les qualités d'écrivain de Pelot, qui vont aller en s'affirmant, sont décelables : analyse psychologique des hommes et de leurs rapports entre eux très poussée, descriptions fouillées - mais intégrées à l'action - de la nature, peinture attentive des hommes dans l'exercice de leur travail au point que le lecteur se sent concerné par les dangers mortels auxquels sont exposés les "draveurs". Et bien entendu style d'une sobre beauté émaillé de savoureuses locutions canadiennes.

Le thème : un homme injustement emprisonné vient de s'évader. Recherché par la police, il accepte un travail dans un coin perdu de la forêt québécoise sur un chantier de bûcherons. Une difficile amitié va se nouer entre Roe et les rudes draveurs, mais il pourra en mesurer la solidité lorsque Bentday, son implacable ennemi, aura retrouvé sa trace. A conseiller à partir de 12 ans.

 

L'Ami, périodique belge

N° 603, juillet-août 1977

Les Éditions G.P. nous ont envoyé : La Drave (P. Pelot). Le Québec… Roe s'est échappé de prison où il était injustement enfermé. Il fuit un certain Bentday, responsable de sa condamnation et trouve refuge dans un campement de bûcherons que dirige le Malouin.

 

Télérama

N° 2200, 11 mars 1992. Nicole DU ROY

Drôle de type, ce Roe. Sec comme un coup de trique et silencieux comme pas deux. Échappé de prison, il fuit. La police, bien sûr, mais surtout un mystérieux Bentday qui, on le devine, ne lui fera pas de cadeau le jour où il lui tombera dessus. C'est au chantier du Malouin, à Bois-Gentil (quasi le bout du monde), que Roe pose son baluchon. Il y vient pour la drave : le flottage du bois. En ce début du mois de mai, il ne reste que trois mois aux hommes du Malouin pour acheminer le bois jusqu'à Trois-Rivières. Descendre la Verte ? Son cours est trop tranquille. La Haute-Garce ? Ses chutes sont mortelles. C'est pourtant elle que les hommes choisiront pour accompagner les milliers de billots, les pans entiers de forêts, dans une périlleuse descente. La Haute-Garce sera vaincue. Roe y trouvera son salut. Un récit vigoureux et passionnant. Pierre Pelot y entretient le suspense mais s'attarde aussi avec tendresse sur ses héros. (A partir de douze ans).

Page créée le dimanche 5 octobre 2003.